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Subventions du CSE

Définition subventions du CSE :

 

Les subventions accordées au CSE (Comité Social et Économique) par l’employeur constituent une ressource essentielle pour assurer son fonctionnement et organiser ses différentes activités. Dans les entreprises d’au moins 50 salariés, une subvention de fonctionnement est obligatoire. Calculée en pourcentage de la masse salariale brute (0,20 % pour 50 à 1 999 salariés, 0,22 % à partir de 2 000 salariés), elle finance les frais administratifs et logistiques du CSE : déplacements, acquisition de matériel, abonnements, formations CSE, et recours éventuel à des experts.

Parallèlement, la subvention dédiée aux activités sociales et culturelles (ASC) n’est pas imposée par la loi. Son montant est fixé soit par un accord d’entreprise, soit par une convention collective. Faute d’accord, l’employeur doit maintenir au moins la même contribution que l’année précédente. Cette subvention finance diverses prestations destinées à améliorer la vie des salariés, anciens salariés, familles et parfois stagiaires : cantines, crèches, loisirs, activités sportives, ou encore contrats de prévoyance et de mutuelle.

Dans ce cadre, le CSE peut également proposer des avantages salariés (par exemple, places de cinéma à tarifs réduits) via une plateforme dédiée ou d’autres solutions similaires. Ces offres doivent respecter les règles de l’URSSAF — notamment en matière d’usage collectif et de non-discrimination — et être conformes à la finalité sociale et culturelle du budget ASC.

Dans certains cas, l’employeur peut être dispensé de verser la subvention de fonctionnement si des moyens ou des sommes équivalant à 0,22 % de la masse salariale brute ont déjà été alloués au CSE. De plus, certaines dépenses (fournitures de bureau, salaire d’un assistant, etc.) peuvent être déduites de la subvention de fonctionnement, sous réserve d’un accord explicite entre l’employeur et le CSE.

Vos questions sur les subventions du CSE

Pourquoi parle-t-on de deux subventions distinctes : la subvention de fonctionnement et la subvention ASC ?

Parce que chacune répond à un objectif différent. La subvention de fonctionnement finance la partie « administrative » (gestion, achats nécessaires au comité, formations, etc.), tandis que la subvention dédiée aux ASC (Activités Sociales et Culturelles) se concentre sur des prestations destinées au bien-être des salariés.

Peut-on cumuler les dépenses de fonctionnement et les dépenses sociales et culturelles ?

Non, il est impératif de séparer les deux enveloppes pour garantir une bonne transparence financière. Chaque subvention doit être utilisée exclusivement dans son domaine (fonctionnement ou ASC), et une comptabilité distincte est recommandée pour éviter tout mélange de budgets.

Est-il possible de transférer une partie de l’excédent de la subvention de fonctionnement vers la subvention ASC ?

Oui, la réglementation permet au CSE de transférer jusqu’à 10 % de l’excédent éventuel du budget de fonctionnement vers celui des ASC, à condition qu’une délibération du CSE le valide. Cette flexibilité vise à éviter que des fonds inutilisés restent bloqués alors qu’ils pourraient servir aux salariés.

Qui finance les subventions du CSE ?

Les subventions du CSE sont financées par l’employeur. Pour la subvention de fonctionnement, la loi impose un pourcentage de la masse salariale brute (0,20 % ou 0,22 % selon l’effectif). Quant à la subvention dédiée aux Activités Sociales et Culturelles (ASC), elle est négociée par accord d’entreprise ou convention collective, ou, à défaut, reconduite au moins au même niveau que l’année précédente.

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